
Transformez vos résolutions en intentions bienveillantes
Chaque année, nous formulons de grandes résolutions… et chaque année, elles disparaissent aussi vite qu’elles sont apparues. Et si, cette année, nous adoptions une approche plus douce et efficace ? Vous allez découvrir comment transformer vos bonnes résolutions en intentions durables, alignées sur vos valeurs.
Pourquoi cette difficulté à tenir nos résolutions ? Contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas une simple question de motivation ou de discipline. En réalité, notre cerveau est conçu pour rechercher la stabilité et éviter l’inconfort. Lorsqu’une résolution est perçue comme une contrainte rigide, elle entre en conflit avec nos besoins profonds et finit par être rejetée. Pour les esprits curieux et sensibles, comme ceux des profils zèbres, cette rigidité est d’autant plus difficile à supporter.
Plutôt que de lutter contre nous-mêmes, pourquoi ne pas changer d’approche ? En remplaçant les résolutions par des intentions, nous sortons d’un schéma de performance pour entrer dans une dynamique d’évolution plus fluide et plus respectueuse de notre fonctionnement naturel.
Dans cet article, nous verrons pourquoi nos résolutions échouent souvent, comment formuler des intentions alignées sur nos valeurs, et surtout, comment les ancrer durablement grâce à une approche basée sur la discipline douce et l’auto-bienveillance.

Note : cet article est à destination des personnes ultra sensibles (hypersensibles) et/ ou à haut potentiel, dites zèbres. Beaucoup de personnes n’ont pas de difficulté à tenir de nouveaux objectifs, ces mêmes personnes trouveront alors ces conseils inutiles, voire stupides (« il faut se forcer », « quand on veut, on peut »…). Pour autant, ce qui vaut pour eux, ne vaut pas pour les personnes zèbres qui pourront (pas toujours) rencontrer ces difficultés à tenir leurs objectifs, malgré leur désir profond de changement. Alors si vous vous reconnaissez dans ce profil, ne culpabilisez pas, mais apprenez à comprendre le fonctionnement de votre cerveau, et avec ces outils et conseils, vous parviendrez à transformer vos résolutions en intentions.

Pourquoi prend-on des résolutions ?
Chaque début d’année, une vague d’enthousiasme collectif nous pousse à dresser la liste des bonnes résolutions. On se promet de faire plus de sport, de manger sainement, de méditer tous les jours, de mieux organiser son temps… Mais d’où vient ce besoin presque instinctif de prendre de nouveaux engagements pour soi ?
Un rituel ancré dans le temps
L’idée de se fixer des objectifs en début d’année ne date pas d’hier. Déjà dans l’Antiquité, les Babyloniens faisaient des promesses aux dieux pour obtenir leur bénédiction. Les Romains, eux, honoraient Janus (le dieu des commencements et des fins) en prenant des engagements pour l’année à venir. Aujourd’hui, même si ces traditions ont évolué, le principe reste le même : le passage d’une année à l’autre symbolise un renouveau, une page blanche sur laquelle nous avons envie d’écrire une meilleure version de nous-mêmes.
L’effet du bilan de fin d’année
La période des fêtes est souvent propice à l’introspection. On fait le point sur l’année écoulée, sur ce qu’on a accompli (ou pas), sur ce qui nous a rendus heureux et ce qui nous a pesé. Ce moment de pause permet d’identifier ce que l’on aimerait changer pour se sentir mieux. Il y a dans ce rituel une forme d’optimisme : on se donne une nouvelle chance, on projette une meilleure version de soi-même dans l’avenir.
L’influence sociale et la pression implicite
Les résolutions de nouvelle année sont aussi un phénomène collectif. Tout le monde en parle : sur les réseaux sociaux, dans les conversations, dans les médias qui proposent des « défis » et des conseils pour « réussir son année ». Il y a donc une pression sociale, parfois inconsciente, qui nous pousse à nous fixer des objectifs, même si au fond, ils ne nous correspondent pas toujours vraiment.
Une envie sincère de s’améliorer
Au-delà de l’effet de mode, la prise de résolutions répond à un besoin profond : celui de progresser et de donner du sens à notre quotidien. C’est une manière de se reconnecter à ce qui est important pour nous, d’aligner nos actions avec nos valeurs. En ce sens, l’élan du début d’année est porteur d’une belle énergie… à condition de savoir la canaliser de façon réaliste et bienveillante.

Pourquoi abandonne-t-on si vite ses résolutions ?
Chaque année, c’est le même scénario : on démarre janvier gonflé à bloc, plein de bonne volonté, prêt à transformer nos habitudes… et puis, quelques semaines plus tard, l’enthousiasme retombe. Le sport ? On n’a plus le temps. L’alimentation saine ? Un petit écart a tout fait dérailler. La méditation quotidienne ? Oubliée après trois jours bien remplis. Pourquoi est-il si difficile de tenir nos résolutions ?
Des objectifs irréalistes et rigides
L’une des principales raisons de l’abandon réside dans la façon dont nous formulons nos résolutions. Souvent, elles sont trop ambitieuses, trop floues ou trop rigides :
- « Aller à la salle de sport 5 fois par semaine » → mais si je n’y vais que 2 fois, j’ai l’impression d’avoir échoué.
- « Perdre 10 kg en 3 mois » → un objectif basé sur un chiffre, sans tenir compte du processus ou du bien-être.
- « Arrêter totalement le sucre » → une approche radicale qui devient vite frustrante et intenable sur le long terme.
Quand une résolution est trop exigeante, elle devient une contrainte plutôt qu’un moteur de motivation. Résultat : au premier écart, on se décourage et on abandonne complètement
La motivation : un feu de paille
Au départ, on est porté par une grande dose de motivation. On se sent prêt à tout changer, à adopter une nouvelle routine du jour au lendemain. Mais la motivation est une émotion fluctuante, elle ne dure pas. Dès que la routine quotidienne reprend, que la fatigue s’installe ou qu’un imprévu survient, elle s’effrite… et sans un véritable plan d’action, nos nouvelles habitudes disparaissent avec elle.
L’effet du perfectionnisme et du tout-ou-rien
Beaucoup de personnes abordent leurs résolutions avec un état d’esprit perfectionniste : « soit je fais parfaitement, soit j’abandonne ». Dès qu’un écart se produit – un entraînement manqué, un repas moins équilibré, une journée sans méditation – on se sent en échec et on préfère tout arrêter plutôt que de continuer avec des imperfections. Cet effet du tout-ou-rien est un frein majeur au changement durable.
Un manque de plaisir et de sens
Si une résolution est prise par contrainte ou par pression sociale, elle devient une corvée. Or, ce qui ne procure aucun plaisir est difficile à maintenir dans le temps. Par exemple, si on décide de courir alors qu’on déteste ça, il y a peu de chances que cela devienne une habitude durable. À l’inverse, choisir une activité physique que l’on apprécie réellement (danse, natation, yoga, randonnée…) rendra l’engagement plus facile à tenir.
L’absence de stratégies d’ancrage dans le quotidien
Un objectif, aussi motivant soit-il, ne peut pas tenir sans être ancré dans une routine. Souvent, on oublie de prévoir comment intégrer cette nouvelle habitude dans notre emploi du temps :
- À quel moment précis vais-je la pratiquer ?
- Avec quelle fréquence minimale réaliste ?
- Comment vais-je la relier à une habitude existante pour qu’elle s’intègre naturellement ?
Sans ce travail d’intégration, nos bonnes intentions restent théoriques et ne se traduisent pas en action durable.

Intentions vs résolutions : une approche plus douce et efficace
Si les résolutions échouent souvent, c’est parce qu’elles sont perçues comme des injonctions strictes, dictées par un idéal parfois déconnecté de notre réalité. Pour les personnes hypersensibles et à haut potentiel, cette rigidité est d’autant plus difficile à supporter : face à une règle imposée, leur esprit rebelle et créatif se heurte à une sensation d’enfermement, générant frustration et perte de motivation.
À l’inverse, une approche basée sur les intentions permet d’installer des changements plus progressifs, respectueux de leur fonctionnement et alignés avec leurs valeurs profondes.
Une résolution est rigide, une intention est flexible
Une résolution ressemble souvent à un contrat avec soi-même, avec une obligation de résultat. Elle est binaire : soit on réussit, soit on échoue. Cette approche peut être particulièrement décourageante pour les esprits zèbres, qui ont tendance à fonctionner par phases d’intensité et de relâchement. Un objectif trop rigide risque de créer une pression mentale, menant à une lassitude rapide et à l’abandon.
Exemple de résolution rigide : « Aller à la salle de sport 4 fois par semaine ».
→ Si une semaine, on ne peut y aller que deux fois, on a l’impression d’avoir échoué et on risque de tout arrêter.
Une intention, en revanche, est plus souple. Elle sert de guide plutôt que d’exigence stricte et laisse la place à une approche plus intuitive, plus respectueuse des fluctuations naturelles d’énergie et d’envie.
Exemple d’intention souple : « Bouger mon corps régulièrement d’une manière qui me fait du bien ».
→ Cela permet de varier les activités en fonction des besoins et des ressentis du moment : une séance de yoga à la maison, une marche, une danse improvisée… Ce qui compte, c’est le plaisir du mouvement, pas la rigidité du programme.
Une résolution est souvent basée sur un idéal externe, une intention est ancrée dans ses valeurs
Les profils atypiques ont un fort besoin de cohérence et de sens. Une résolution dictée par une norme sociale ou une attente extérieure peut rapidement perdre son attrait si elle ne résonne pas profondément avec leurs valeurs.
Exemple de résolution dictée par un idéal extérieur : « Perdre 5 kg ».
→ Cet objectif est souvent basé sur une pression esthétique, et s’il n’est pas atteint rapidement, il devient une source de frustration.
À l’inverse, une intention, elle, part d’une démarche plus profonde et bienveillante. Elle se connecte à ce que l’on veut ressentir plutôt qu’à un simple chiffre.
Exemple d’intention alignée avec ses valeurs : « Prendre soin de mon corps avec bienveillance et l’écouter ».
→ Ici, il ne s’agit plus d’un chiffre sur la balance, mais d’adopter des habitudes plus saines : mieux s’alimenter, bouger, dormir suffisamment… avec bienveillance et sans obsession.
Une résolution cherche un changement brutal, une intention s’intègre progressivement
Les personnes à haut potentiel sont souvent animées par un enthousiasme fulgurant, les poussant à vouloir tout changer d’un coup… avant de s’épuiser rapidement. Le piège des résolutions est qu’elles encouragent cette approche radicale et intenable.
Exemple de résolution trop brusque : « Arrêter totalement le sucre dès aujourd’hui ».
→ Cette méthode peut fonctionner temporairement, mais elle risque d’engendrer frustration et découragement à long terme.
Une intention, en revanche, favorise l’expérimentation et la progressivité, ce qui correspond davantage au besoin d’exploration et de liberté des profils atypiques.
Exemple d’intention progressive : « Explorer une alimentation plus équilibrée, en réduisant progressivement les sucres transformés ».
→ Plutôt que de supprimer brutalement un aliment, il s’agit d’apprendre à mieux comprendre son alimentation, tester de nouvelles alternatives et s’adapter en douceur.
Une résolution est focalisée sur le résultat, une intention sur le chemin
Les esprits zèbres ont un mode de pensée souvent arborescent et passionné. Or, une résolution centrée sur un résultat figé ne laisse pas la place à la curiosité et à l’exploration, ce qui peut rapidement rendre l’objectif fade ou oppressant.
Exemple de résolution focalisée sur le résultat : « Lire 20 livres cette année ».
→ Cet objectif peut devenir une contrainte et faire perdre le plaisir de la lecture, surtout si la motivation initiale s’érode.
Une intention, elle, met l’accent sur l’expérience et le ressenti, ce qui est bien plus stimulant pour une personne zèbre, qui a besoin d’inspiration et de liberté dans ses engagements.
Exemple d’intention centrée sur le processus : « Redécouvrir le plaisir de lire régulièrement et explorer des sujets qui me passionnent ».
→ Il ne s’agit plus d’un nombre à atteindre, mais d’une démarche vivante, flexible et enrichissante.
Adopter l’état d’esprit de l’intention pour des changements durables
Transformer ses résolutions en intentions, c’est choisir une approche plus douce, plus respectueuse de soi et de son rythme naturel. Cela permet d’éviter l’auto-sabotage, de mieux gérer les variations de motivation et de cultiver des habitudes alignées avec son propre fonctionnement.
Pour aller plus loin, il est essentiel d’explorer comment ancrer ces intentions sur la durée, en s’appuyant sur des stratégies adaptées au fonctionnement zèbre, où la discipline ne doit pas être vécue comme une contrainte, mais comme un soutien bienveillant.

De la motivation à la discipline : comment tenir dans la durée ?
Au début, tout changement repose sur un élan de motivation. On se sent boosté, inspiré, prêt à mettre en place de nouvelles habitudes. Mais au fil des semaines, cette énergie initiale s’essouffle, et c’est souvent à ce moment-là que l’on abandonne. Pourquoi ? Parce qu’on a misé uniquement sur la motivation, sans mettre en place une véritable stratégie d’ancrage.
Là où la motivation est fluctuante, la discipline permet de transformer une intention en habitude durable. Mais attention, il ne s’agit pas de discipline rigide et punitive, mais d’une approche bienveillante qui respecte son propre rythme.
Comprendre que la motivation est une ressource limitée
La motivation fonctionne un peu comme une batterie : elle est pleine au début, puis elle se décharge au fil du temps. Elle dépend de nombreux facteurs : notre humeur, notre niveau de fatigue, les imprévus du quotidien… et surtout, elle est imprévisible.
Exemple classique : En janvier, on est motivé pour aller courir tous les matins. Mais dès qu’il pleut, qu’il fait froid ou qu’on est fatigué, l’envie disparaît.
Le problème, c’est que si l’on se repose uniquement sur la motivation, on risque d’abandonner au premier obstacle. Il faut donc autre chose pour tenir sur le long terme : des stratégies qui rendent l’action automatique et naturelle.
Transformer une intention en habitude grâce à la discipline bienveillante
La discipline n’a pas besoin d’être synonyme de contrainte. Elle peut être vue comme un moyen de s’organiser pour rendre un changement plus fluide et instinctif. Voici comment l’aborder avec douceur :
Commencer petit : Plutôt que de viser un grand changement immédiat, on introduit la nouvelle habitude progressivement.
Exemple : Si l’on veut méditer tous les jours, on peut commencer par une minute, puis augmenter progressivement.
Associer la nouvelle habitude à une routine existante : Cela permet de l’intégrer naturellement.
Exemple : Boire un verre d’eau chaque matin en même temps que son café.
Simplifier l’accès : Moins une action demande d’effort, plus elle sera facile à maintenir.
Exemple : Si l’on veut faire du sport, préparer ses affaires la veille ou choisir une activité réalisable chez soi.
Créer un engagement doux et adaptable : Se laisser une marge de manœuvre plutôt que de s’imposer une rigidité.
Exemple : Plutôt que « faire du yoga tous les jours », choisir « intégrer du mouvement dans ma semaine » et s’adapter aux jours où l’on est disponible.
L’effet cumulé : la puissance des petits pas
Un des pièges des résolutions, c’est de vouloir tout changer d’un coup. Or, ce sont les petites actions répétées qui créent de grandes transformations. L’effet cumulé repose sur l’idée qu’une amélioration minime, répétée sur la durée, produit des résultats impressionnants.
Exemple : Lire 5 pages par jour semble insignifiant… mais sur un an, cela représente 6 à 7 livres lus !
Cela permet aussi d’éviter l’épuisement et la frustration. En avançant petit à petit, on maintient un rythme tenable et on construit des habitudes solides.
L’importance de l’auto-bienveillance et de l’adaptabilité
L’une des principales raisons pour lesquelles on abandonne, c’est l’auto-sabotage. Dès qu’on « rate » un jour ou qu’on fait un écart, on a tendance à se dire que tout est fichu. Pourtant, il est normal d’avoir des jours moins productifs ou des périodes où l’on fait une pause.
Plutôt que de culpabiliser, il faut apprendre à être bienveillant avec soi-même et à s’adapter. Ce n’est pas parce qu’on a sauté une séance de sport qu’il faut tout arrêter. Ce n’est pas parce qu’on a mangé un dessert qu’on doit abandonner son équilibre alimentaire. L’important, c’est de reprendre sans dramatiser.
Astuce : Voir ses engagements comme un curseur plutôt qu’un interrupteur. Il ne s’agit pas de tout faire ou de tout arrêter, mais d’ajuster l’intensité en fonction du moment.
Discipline rime avec douceur
Passer de la motivation à la discipline bienveillante, c’est adopter une approche plus réaliste et plus respectueuse de soi. En ancrant ses intentions dans de petites habitudes progressives, en acceptant les ajustements et en valorisant les efforts plutôt que la perfection, on s’offre les meilleures chances de transformer ses résolutions en changements durables.
La dernière étape clé ? Cultiver une attitude de bienveillance envers soi-même pour éviter l’auto-sabotage et célébrer chaque progrès.

Le rôle de la bienveillance envers soi-même
Même avec une intention bien posée et une discipline douce, il arrive que l’on se retrouve à dérailler, repousser, voire abandonner ce que l’on voulait mettre en place. L’auto-sabotage est une réaction courante face au changement. Il est souvent inconscient et peut prendre différentes formes : procrastination, excuses, auto-critique excessive… Pour éviter de tomber dans ces pièges, il est essentiel d’adopter une posture bienveillante et d’ajuster son engagement.
Comprendre les mécanismes de l’auto-sabotage
L’auto-sabotage n’est pas un manque de volonté, mais un moyen (parfois maladroit) que notre cerveau utilise pour nous protéger d’un inconfort ou d’une peur. Parmi les causes les plus fréquentes :
La peur de l’échec : On craint de ne pas y arriver, alors on préfère ne pas essayer du tout ou abandonner dès la première difficulté.
Exemple : On décide d’écrire un journal, puis on saute quelques jours et on se dit que c’est fichu, alors on arrête complètement.
La peur du succès : Paradoxalement, atteindre un objectif peut faire peur, car cela implique un changement ou des attentes nouvelles.
Exemple : On commence à bien progresser en sport, mais on craint de devoir « maintenir le rythme », alors on lâche tout inconsciemment.
Le perfectionnisme : Vouloir tout faire parfaitement est l’un des plus grands pièges. Dès qu’on ne tient pas un engagement à 100 %, on a l’impression d’avoir échoué.
Exemple : « Si je ne peux pas faire 30 minutes de yoga, alors autant ne rien faire. »
Le manque de patience : On veut voir des résultats immédiats, et quand ils tardent à venir, on se démotive.
Exemple : On change son alimentation, mais comme les effets ne sont pas visibles en quelques semaines, on retourne à ses anciennes habitudes.
Pratiquer l’auto-bienveillance pour ne pas se décourager
Plutôt que de se juger sévèrement lorsqu’on « faillit » à ses intentions, il est essentiel d’adopter une posture de bienveillance envers soi-même.
Remplacer l’auto-critique par un dialogue intérieur positif
Au lieu de dire : « Je suis nul, je n’ai pas réussi à tenir ma routine », se dire : « C’est normal d’avoir des hauts et des bas, l’important est de reprendre doucement ».
Accepter l’imperfection et la souplesse
Plutôt que de viser la constance absolue, viser la persévérance flexible : accepter les pauses, les ajustements et les imprévus.
Se féliciter des petits progrès plutôt que de se focaliser sur ce qui manque
Exemple : Si j’ai médité 10 jours sur 30 ce mois-ci, plutôt que de me dire « j’ai raté 20 jours », me dire « j’ai pris 10 fois du temps pour moi, et c’est déjà un beau progrès ».
Créer un environnement qui soutient ses intentions
L’environnement joue un rôle clé dans la réussite d’un changement. Voici quelques leviers pour éviter l’auto-sabotage :
S’entourer de personnes inspirantes : Se connecter à des communautés ou des amis qui partagent nos valeurs peut être un vrai moteur.
Exemple : Rejoindre un groupe de lecture pour nourrir l’envie de lire régulièrement.
Rendre l’engagement visible : Afficher un rappel de son intention (dans un agenda, sur un post-it…) permet de rester connecté à son objectif.
Éviter les déclencheurs négatifs : Identifier les habitudes qui freinent nos intentions et les contourner.
Exemple : Si l’on veut réduire son temps d’écran, désinstaller certaines applications chronophages.
Célébrer chaque pas en avant
Il est essentiel de valoriser les efforts plutôt que les résultats immédiats. Se récompenser et célébrer chaque petit progrès aide à rester motivé.
Idée simple : Se faire une liste de « petites victoires » à cocher chaque semaine pour prendre conscience du chemin parcouru.
Apprendre à avancer avec douceur
Transformer ses résolutions en intentions durables demande du temps et de l’adaptation. Il est naturel de rencontrer des obstacles, mais l’important est d’apprendre à naviguer avec bienveillance et flexibilité. En étant à l’écoute de ses besoins, en s’autorisant des ajustements et en célébrant chaque pas, on donne à ses intentions les meilleures chances de s’ancrer durablement dans son quotidien.
Conclusion :
Changer nos habitudes ne devrait pas être une source de stress ou de frustration. En remplaçant les résolutions rigides par des intentions alignées sur nos valeurs, nous créons un cadre plus souple, plus réaliste et plus motivant. En intégrant progressivement ces intentions dans notre quotidien, en acceptant les ajustements et en célébrant chaque petit progrès, nous favorisons des changements durables.
Alors cette année, au lieu de se fixer des objectifs inatteignables, pourquoi ne pas cultiver un état d’esprit d’évolution douce et bienveillante ? Le véritable secret du changement réside dans la constance, l’adaptabilité et surtout, la bienveillance envers soi-même.

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