
Témoignage de Thomas, hypersensible et passionné
À une époque où la réussite est souvent associée à des schémas bien établis – carrière brillante, vie de couple épanouie, famille construite – Thomas nous offre un regard différent. Hypersensible et passionné de jeux vidéo, il a tracé son propre chemin, fait de créativité, d’amitiés sincères et d’une quête d’équilibre personnel. Aujourd’hui, il partage avec nous son parcours, ses défis et sa manière de s’épanouir en dehors des cadres conventionnels.

Bonjour Thomas, peux-tu te présenter en quelques mots ?
Bien sûr ! J’ai 42 ans, je travaille dans une entreprise de jeux vidéo en tant que programmeur. C’est un domaine qui me passionne depuis toujours, et j’ai la chance d’y évoluer professionnellement. En dehors de mon travail, j’aime le dessin, la peinture et la guitare. J’ai aussi toujours été hypersensible, même si je ne l’ai compris que tardivement.
Justement, comment as-tu pris conscience de ton hypersensibilité ?
J’ai toujours su que j’étais “différent” dans ma manière de ressentir les choses. Les films, la musique ou même les discussions du quotidien peuvent me toucher profondément. Pendant longtemps, je pensais que j’étais juste trop émotif ou que je réagissais de façon excessive. Mais en lisant des articles sur l’hypersensibilité, j’ai compris que ce n’était pas une faiblesse, mais une manière particulière de percevoir le monde.
Comment cette sensibilité a-t-elle influencé ton parcours professionnel ?
Dans le monde du travail, l’hypersensibilité peut être un atout, mais aussi un défi. D’un côté, elle me permet d’avoir une grande attention aux détails, une forte intuition et une créativité qui m’aide dans le développement de jeux. De l’autre, j’ai longtemps eu du mal à supporter les environnements trop bruyants ou trop stressants. J’ai aussi dû apprendre à poser des limites pour ne pas absorber trop d’émotions des autres. Aujourd’hui, je me sens équilibré dans mon travail, car je sais comment gérer ces aspects.
Et dans ta vie sociale ?
Pendant longtemps, j’ai eu du mal à trouver ma place. Je suis assez réservé et je n’ai jamais été très à l’aise dans les grandes foules ou les interactions superficielles. Mais j’ai la chance d’avoir un cercle d’amis fidèles qui me comprennent et avec qui je peux être moi-même. J’ai aussi une relation très forte avec ma famille.
Et du côté sentimental ?
C’est un domaine plus compliqué pour moi. J’ai eu quelques histoires, mais jamais de relation longue. Je suis quelqu’un de discret et la drague n’a jamais été mon fort. Pendant longtemps, j’ai eu l’impression que je devais absolument “remplir” ce vide pour être heureux. Mais avec le temps, j’ai compris que ce n’est pas une obligation. L’amour ne se limite pas à une relation amoureuse. L’amitié, la famille, la passion pour mon travail, tout cela contribue aussi à mon épanouissement.
Comment arrives-tu à concilier ton hypersensibilité avec les attentes de la société ?
Je pense que le plus important est d’apprendre à s’accepter et à se détacher des attentes extérieures. La société nous impose souvent un modèle unique de réussite : un bon travail, une relation stable, des enfants. Mais tout le monde ne suit pas ce schéma. J’ai mis du temps à comprendre que je pouvais être heureux à ma manière, en vivant selon mes propres valeurs.
Tu envisages maintenant de voyager. Qu’est-ce qui t’a motivé ?
J’ai toujours été curieux des autres cultures, et je ressens le besoin d’explorer le monde au-delà de mon écran. Voyager, c’est une façon de sortir de ma zone de confort, de rencontrer des gens différents, de m’ouvrir encore plus. C’est aussi un moyen d’enrichir ma vision du monde et, qui sait, de découvrir encore d’autres facettes de moi-même.
Quel message aimerais-tu passer aux autres hypersensibles qui pourraient se reconnaître dans ton parcours ?
Que l’on n’a pas à rentrer dans un moule pour être heureux. Chacun a son propre chemin, et c’est ok si le nôtre est différent. L’essentiel est de trouver ce qui nous fait vibrer, ce qui nous apporte de la sérénité. Pour moi, c’est mon travail, mes passions, mes amitiés et bientôt les voyages. Il ne faut pas avoir peur de s’écouter et de tracer sa propre route.
Merci Thomas pour ce beau témoignage inspirant !
Zen & Zèbre
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