
Livre – Et que ne durent que les moments doux (Virginie Grimaldi)
Je vous présente le livre de Virginie Grimaldi, Et que ne durent que les moments doux (Editions Fayard, 2020)
Une lecture douce, pleine d’émotions vraies, pour toutes celles qui ont été (ou seront) mères
Si vous cherchez un roman sensible, touchant et profondément humain, Et que ne durent que les moments doux est une pépite à découvrir absolument. Dans ce récit à deux voix, Virginie Grimaldi explore les bouleversements de la maternité sous deux angles : celui de la naissance et celui du départ. Devenir mère, ne plus l’être à plein temps… deux moments de vie aussi déstabilisants que fondateurs.
Portée par une plume juste, tendre et pudique, cette histoire aborde avec délicatesse la prématurité, l’amour maternel, la solitude, la nostalgie et la parentalité. Un roman qui fait du bien (pensez à penser à vous), sans tomber dans la facilité. Une vraie parenthèse de douceur, à offrir ou à s’offrir pour ralentir, ressentir, se retrouver.
Résumé du livre
L’une vient de donner naissance à une petite fille arrivée trop tôt. Elle est minuscule, pourtant elle prend déjà tellement de place.
L’autre vient de voir ses grands enfants quitter le nid. Son fils laisse un vide immense, mais aussi son chien farfelu.
L’une doit apprendre à être mère à temps plein, l’autre doit apprendre à être mère à la retraite.
C’est l’histoire universelle de ces moments qui font basculer la vie, de ces vagues d’émotions qui balaient tout sur leur passage, et de ces rencontres indélébiles qui changent un destin.

Mon avis sur le livre :
Derrière ce titre délicat et poétique se cache une petite histoire aux grandes émotions. Une histoire sans explosion ni drame spectaculaire, mais qui résonne profondément chez celles et ceux qui ont connu l’amour maternel dans toute sa complexité. Une tendre chronique du quotidien, de ces instants où la vie bascule sans bruit.
Ce roman alterne les voix de deux femmes, à deux âges de la maternité.
Lili vient de donner naissance à une toute petite fille, trop tôt. Le monde s’arrête dans ce service de néonatalogie à Bordeaux, où le temps semble figé, suspendu au souffle fragile d’un bébé prématuré. Chaque minute est une bataille, chaque progrès une victoire. La maternité s’impose à elle brutalement, dans un tourbillon d’émotions, de peur, d’amour immense, d’incertitudes.
Élise, elle, traverse une autre forme de chamboulement. Divorcée, elle voit ses enfants quitter le nid, et avec eux une partie d’elle-même. Elle devient une “mère à la retraite” — expression qu’elle apprend à apprivoiser avec une certaine douleur. Une page se tourne. Le silence dans la maison, les rituels abandonnés, l’absence qui pèse, même si elle est pleine d’amour. Sa solitude devient un personnage à part entière.
Spoiler alert (ne lisez pas les quelques lignes suivantes si vous souhaitez découvrir vous même la fin du roman) :
On se doute assez tôt qu’un lien unit, ou va unir ces deux femmes, qu’elles vont se rencontrer, on pense le deviner, on le cherche, on cherche des indices, et on pense en trouver un dans la présence dans les deux histoires d’un des personnages, mais on finit par oublier, et finalement, le petit twist final n’est pas précisément celui auquel on pense, mais il n’en est que plus émouvant.
Ce que j’en retiens
Une piqûre de rappel salutaire : ce roman nous rappelle l’importance de prendre soin de soi, de ne pas s’oublier, même (et surtout) quand on donne tout pour les autres.
Une ode à l’amour maternel, dans sa forme la plus brute, la plus pure, mais aussi la plus déstabilisante. Devenir mère, ne plus l’être “à plein temps” : deux tremblements de terre que seule l’écriture fine de Virginie Grimaldi pouvait rendre avec autant de justesse.
Le temps qui passe : ce roman est traversé par la nostalgie, douce et poignante. Ces années qui défilent sans qu’on les voie passer, ces enfants que l’on serre contre soi, puis que l’on laisse partir.
Un regard bienveillant sur la parentalité, sur les doutes, les maladresses, les élans d’amour, les nuits sans sommeil, les absences, les présences, les silences.
Pour résumer :
Un roman court mais dense, tendre sans être mièvre, doux sans être creux. Une lecture qui touche au cœur de toutes les mères, mais pas seulement. Un récit émouvant, respectueux et pudique sur des thèmes délicats comme la prématurité, la maternité, le vide laissé par les enfants devenus grands.
Ce n’est peut-être pas le roman feel-good par excellence, mais c’est un livre-doudou, qui réchauffe, qui fait pleurer un peu, sourire beaucoup, et surtout réfléchir sur le sens des choses simples. Une histoire de transmission, d’amour et de mémoire. Une jolie parenthèse à s’offrir, pour ralentir et accueillir les moments doux, avant qu’ils ne s’échappent.
Belle lecture
Pour commander le livre
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Citation
Une heure de lecture est le souverain remède contre les dégoûts de la vie (Montesquieu)
Zen & Zèbre
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