Livre – La tresse

Les points positifs :

J’ai aimé la douceur de ces histoires, comme celle de l’écriture de l’autrice. Cette lecture, assez rapide, fut sincèrement agréable. Il s’agit là du premier roman de Laetitia Colombani. J’ai eu grand plaisir à la découvrir, et à découvrir ses romans suivants, dont celui qui emprunte l’une des héroïnes de ce roman La tresse. 

Ce roman se structure en 3 récits distincts, les 3 destins de ces 3 femmes vivant aux 4 coins du monde, et qui nous semblent évidemment sans aucun lien commun. L’autrice a utilisé pour son roman une technique narrative des récits croisés, où chaque chapitre alterne l’une puis l’autre des protagonistes. 3 récits, comme 3 mèches d’une tresse, voici la métaphore de ce roman. Les 3 destins de femmes ne semblent sans aucun rapport mais vont se trouver reliés malgré elles (spoil : par une histoire de cheveux), 3 histoires écrites de manière entrelacées, mais dont nous comprenons le lien final à la fin du livre.

J’ai apprécié cette immersion dans des univers que je méconnaissais, celui des Intouchables en Inde, grande claque pour moi. Celui des siciliennes à Palerme aussi. J’ai eu un grand désir d’en apprendre davantage, et rien que ce point fait toute la réussite d’un roman selon moi, lorsqu’il me pousse à en découvrir davantage et me cultive. 

J’ai été touché par chacune de ces trois histoires. Le cancer de Sarah, son éviction de son monde qu’elle pensait solide, son combat pour ne pas sombrer dans le désespoir. Le destin terrible promis à Lalita, auquel sa mère Smita va tout entreprendre pour l’en sauver. Le courage de Giulia, son audace aussi, entre l’accident de son père, la faillite de son entreprise, la société sicilienne qui l’entrave en tant que fille et femme. Il est dur de voir la réalité de nos sociétés, aussi différentes soient-elles culturellement. Mais il est doux de lire des destins de femmes fortes, audacieuses, résilientes, courageuses. Ces récits sont inspirants, pour les femmes, pour les filles !